En janvier

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Voilà, ce mois de janvier, qui n’en finissait pas, se termine. Je ne sais pas vous, mais moi je l’ai trouvé dense, chargé et ultra concentré en émotions.

Il y a comme une ambivalence spacio-temporelle, un flottement, les jours défilent au ralenti ou en accéléré, je ne saurais le dire.

Je suis passée par tout un panel d’émotions, de la joie, de la colère, de la peur, de la tolérance, de la compassion, du lâché prise. Puis, une infinie gratitude, d’être si bien entourée, par mes proches, ma famille (de sang ou de coeur) dans les moments difficiles. De belles occasions de se recentrer sur l’essentiel, les liens qui nous unissent les uns aux autres et la solidarité.

Finalement, j’aime la façon dont commence cette année. Tout va vite, les intentions clairement posées se réalisent rapidement, pour le meilleur, évidemment!

Je me défais encore un peu de mes vielles attaches, de mes conditionnements obsolètes, des raisonnements foireux devenus inutiles.

La communication devient plus claire et limpide. Cette année, plus que jamais, on est dans le vrai, l’honnêteté, avec soi avant tout. Chacun est mis face à ses choix et ses responsabilités, pour mieux avancer, grandir, évoluer et renaître. Et c’est tant mieux!

Lâcher prise et acceptation

2013 commence fort!

Je vis une situation où le lâcher prise est de mise.

Je suis amenée à choisir entre ruminer, m’accrocher à mes exigeances et mon désir de contrôle (c’est tellement rassurant d’avoir les choses en mains, de tout gérer soi-même!) et lâcher prise en acceptant ce qui est. Accepter la situation, avec ses différentes facettes et, au final, ses bons côtés,aussi.

J’ai oscillé une semaine entre les deux états, tantôt frustrée à voir le verre à moitié vide, à me sentir victime et impuissante; tantôt positive à voir le verre à moitié plein.

Et puis j’ai eu un déclic. Les choses sont ce quelles sont. J’ai l’opportunité de déléguer, de faire confiance et de me reposer, pour un temps. Je pourrais me dire que je n’ai pas le choix, mais ce serait me mentir. Le choix on l’a toujours. En 2013, le mensonge n’a plus sa place, surtout envers soi-même.

Alors je choisis d’accepter, parce que c’est ainsi. Aller à contre courant ne sert à rien, autant tirer parti de ce qui est acté et déployer son énergie dans le sens du vent.

mare