En passant

Refuser la culpabilité

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La culpabilité est un processus pernitieux qui n’apporte rien de constructif.

La culpabilité empoisonne les relations et le rapport à soi.

La culpabilté ternit, dévalorise, abîme.

Ne pas oser dire non, agir par culpabilité, j’en ai fait l’expérience, souvent, avant de me voir faire et d’accepter la responsabilité de changer. Avec les autres j’étais compréhensive, mais si dure avec moi-même! Tellement en attente d’une validation, d’une approbation. Parce que c’est ce qu’on m’a appris. Dans ma famille, la culpabilité se transmet(tait!) de mère en fille.

Et puis un jour, j’ai fait le choix d’être heureuse. De ne plus être victime. De reprendre ma vie en mains. D’etre moi. Telle quelle. De laisser plus de place à la tolérance et à la bienveillance dans ma vie, à commencer par la tolérance envers moi-même.

Ce choix d’être heureuse je le renouvelle chaque jour.

J’ai des émotions, des contrariétés parfois, des jours avec et des jours sans. Des jours de joie et des jours de peine. Je traverse des épreuves qui me font grandir et je fais des erreurs qui me permettent d’apprendre. Mais quoi qu’il en soit, le bonheur reste ma ligne de conduite, mon chemin de vie, celui que j’ai choisi.

Exit donc la culpabilité. Je la détecte et m’y refuse.

J’ai récemment eu plusieurs situations de mise à  l’épreuve où il m’a fallu être claire dans mon positionnement et ne pas rentrer dans le jeu de l’autre. Ne pas prendre la culpabilité que l’autre voudrait me refiler. Parce qu’elle ne m’appartient pas. Parce que non, je n’en veux pas.

Parce que je vis mieux comme ça! C’est mon choix et je l’assume.

Chemins de vie

Ce matin je me disais « c’est marrant comme les gens -ou plutôt leur vie- peuvent changer en l’espace de quelques mois ou quelques années »…

On croit que l’herbe est plus verte ailleurs (tiens tiens encore une synchronicité :), que les autres sont « mieux », ont + d’atouts, de talents , qu’ils ont tout, une vie parfaite.

Et puis un jour paf, celui que l’on pensait si heureux, épanoui, parfait, lève le masque, vide son sac.

Lui aussi a ses blessures et son chemin n’est pas si lisse.  

L’image idéale de bonheur qu’il renvoit, ce n’était qu’une superficielle illusion. Chaque jour il s’éloigne un peu plus de ses rêves, se perd en chemin. Les couches de peurs s’entassent, difficile – mais pas impossible, hein- de faire marche arrière et de tout envoyer promener pour recommencer.

Et puis y a celui qui n’avait « rien de spécial », dont le parcours sort des sentiers battus, ou pas du tout, qui mène sa barque tranquillou, sans se soucier du quand dira-t-on. Il s’épanouit à son rythme, sans faire de bruit, ni de vague. Un beau jour ça saute aux yeux, on ne peut que constater qu’il est radieux. Son secret? Il est en accord avec lui même. Juste bien sur son chemin.

Il y a l’idée que l’on se faisait d’une vie réussite.

Et qui parfois dé-vie complétement pour correspondre davantage à nos envies.

Envie d’être en vie …

Travailler en accord avec ses valeurs

En lisant cet article j’ai eu envie de publier ce billet que j’avais écris il y a quelques temps déjà.

Ma conception du travail a beaucoup changé ces dernières années. Plein de croyances obsolètes posées sur le travail sont en train de sauter au niveau collectif. C’est tout un ancien système faussement sécuritaire qui s’effondre.

De plus en plus de gens se remettent en question, ajustent leur activité en fonction de leurs envies, de leurs valeurs. Leur mode de vie passe en premier, et le reste suit, et non plus l’inverse. Je m’en réjouis!

Avant on faisait carrière coûte que coûte, quitte à y laisser des plumes, tant qu’on gravissait les échelons et qu’on gagnait de l’argent, on allait pas se plaindre, c’était ça la réussite. 

Désormais la réussite prend une dimension globale et holistique où l’épanouissement de l’individu est abordé dans son ensemble.

On parle de réussir sa vie.

Les peurs sautent petit à petit, laissant + de place au potentiel créatif de chacun.

Le sur mesure n’est pas encore d’actualité dans les grosses entreprises et le respect de l’humain et la flexibilité sont rarement la priorité. Alors pour pallier,  de + en + d’entrepreneurs osent se lancer, pour vivre leurs rêves ou gagner en qualité de vie.

 Parmis ces nouveaux entrepreneurs tous ne sont pas des leaders. Ce sont des individus responsables qui ont envie d’offrir aux autres un talent particulier, empreint de leur savoir faire, leur savoir être et toutes les valeurs qui leur sont propres.

Pour beaucoup, il y a cette volonté de pratiquer leur activité autrement et de mettre l’être en avant.

Ce qui rend leur entreprise unique c’est l’âme qu’ils mettent dedans.I

ls croyent avant tout au respect mutuel, à la confiance qui s’établit avec leurs clients, à l’amour qu’ils mettent dans leur travail.

2012 est une année où les responsabilités sont intégrées, où il y a + de place pour la liberté créatrice et l’humanité retrouvée. Vous y croyez?