S’écouter c’est se respecter

Ecouter ses émotions

Qu’est ce que je veux? Qui suis-je?

De quoi ai-je besoin? De quoi j’ai envie?

Avant de prendre une décision, de faire un choix,  les Canadiens se posent cette simple question: « ça me fait oui ou ça me fait non? »

Après avoir écouté la sensation confuse qui me dit oui ou non, peux chercher en moi mon besoin, et oser l’affirmer à autrui.

Ce repas de dimanche « me fait non »?

J’écoute cette petite voix à l’intérieur de moi = j’ai besoin d’intimité.

Comment puis-je satisfaire mon besoin? Je vais inviter chacun de mes parents, frères et soeurs individuellement dans l’année.

Si je me respecte, les autres me verrons en tant que personne et non plus en tant qu’objet. Je vais prendre un statut spécifique. Me sentir enfin aimé!

Le respect de soi est la voix de l’authentique respect d’autrui.

Que se passe-t-il en moi? Isabelle Filliozat

Un temps pour tout et du temps pour soi

Cet article , lu chez Witney correspond tout à fait à ce que je vis en ce moment.

Une période charnière, et l’emploi du temps bien chargé qui va avec pour mener à bien différents projets, à gérer en même temps avec des délais serrés.

Et aussi un besoin de repos avec lequel il faut composer.

Avant, j’aurais probablement dispersé mon énergie rapidement, sans m’accorder le moindre répit dans la journée, sans écouter mon corps, allant même jusqu’à « oublier » de prendre le temps de boire un verre d’eau!

Que de chemin parcouru depuis…

Pour rester zen, quand tout s’agite, ma devise c’est une chose à la fois, chaque chose en son temps.

Faire des listes ça aide à s’organiser, avoir une vue d’ensemble, définir les priorités, l’urgent et l’important.

Ensuite, rien de tel que de se concentrer sur ce qu’on fait dans l’instant. Une chose à la fois, le + en conscience possible. C’est réalisable que si l’on est vraiment à ce qu’on fait, sans (trop) penser au reste.

C’est marrant, j’ai l’air d’en faire moins, je suis + calme, et paradoxalement  j’y gagne en efficacité, j’accomplis davantage, plus vite et mieux.

Optimisation des ressources!

Mon entourage apprécie aussi ;-)

Et zéro culpabilité à m’accorder des pauses , même si j’ai encore beaucoup à faire. Parce que je ressens lorsque mon corps (et mon esprit !) en a besoin, et ça personne d’autre que moi peut le savoir. Alors je m’écoute. « Faire une pause » ou « ne rien faire » n’est pas sur ma to do liste, mais ça fait partie de mes priorités, c’est important et je n’attends plus que cela devienne urgent.

Un moment de calme, pour méditer, prendre du recul, me recentrer, respirer, me faire un soin reiki, ou une petite sieste, et hop je repars de + belle :-)

S’aimer et se féliciter

Quand je demande aux gens que j’accompagne en reiki, s’ils se félicitent la réponse, est souvent, « non, je vois surtout ce qui cloche chez moi. »

Dans leurs yeux, je lis de l’interrogation . « Me féliciter, moi? Et pourquoi donc? »

Se traiter avec douceur, bienveillance, faire un pas vers soi, est-ce si difficile?

On est pourtant la personne la mieux placée pour se donner de l’amour, non?

Pourquoi a-t-on tant besoin de se sentir aimé(e), approuvé(e) par l’autre, pour s’aimer soi-même?

Ironie du sort, c’est le processus contraire qui fonctionne: plus on s’aime et s’apprécie, plus on est bienveillant avec soi-même, et plus les autres le sont aussi à notre égard.

 L’amour de soi est confondu avec le narcissisme.

S’aimer, être à l’écoute de soi, de ses besoins, de ses envies, de son ressenti, de son intuition, c’est se respecter. Chacun de nous est unique.

Se féliciter, commence par des petites choses, une prise de conscience, une acceptation de soi dans sa globalité (accepter un trait de caractère, un « défaut »), un dépassement de soi, si minime soit-il, sont autant de sources de valorisation personnelle.