Mon premier cours de yoga

Depuis des années je me disais que je ferais du yoga… un jour.

Et puis, j’ai pris le taureau par les cornes et je me suis inscrite à un cours d’une heure, chaque semaine.

J’appréhendais un peu, j’avais peur de pas être à la hauteur. Le sport et moi c’est pas ça! J’en garde de mauvais souvenirs scolaires (l’athlétisme, les jeux collectifs où je n’avais pas l’esprit de compétition, ma peur des ballons, mon incapacité à faire la roue, bref…) Mais le yoga n’est pas vraiment un sport comme les autres.

J’ai beaucoup aimé l’esprit Yoga. La pratique accessible à tous, axée sur la bienveillance, l’idée de ressenti corporel, de connaissance de soi, de ne pas être justement dans la compétition, même pas avec soi même. Et l’aspect relaxation, détente et bien être.

 

En passant

Refuser la culpabilité

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La culpabilité est un processus pernitieux qui n’apporte rien de constructif.

La culpabilité empoisonne les relations et le rapport à soi.

La culpabilté ternit, dévalorise, abîme.

Ne pas oser dire non, agir par culpabilité, j’en ai fait l’expérience, souvent, avant de me voir faire et d’accepter la responsabilité de changer. Avec les autres j’étais compréhensive, mais si dure avec moi-même! Tellement en attente d’une validation, d’une approbation. Parce que c’est ce qu’on m’a appris. Dans ma famille, la culpabilité se transmet(tait!) de mère en fille.

Et puis un jour, j’ai fait le choix d’être heureuse. De ne plus être victime. De reprendre ma vie en mains. D’etre moi. Telle quelle. De laisser plus de place à la tolérance et à la bienveillance dans ma vie, à commencer par la tolérance envers moi-même.

Ce choix d’être heureuse je le renouvelle chaque jour.

J’ai des émotions, des contrariétés parfois, des jours avec et des jours sans. Des jours de joie et des jours de peine. Je traverse des épreuves qui me font grandir et je fais des erreurs qui me permettent d’apprendre. Mais quoi qu’il en soit, le bonheur reste ma ligne de conduite, mon chemin de vie, celui que j’ai choisi.

Exit donc la culpabilité. Je la détecte et m’y refuse.

J’ai récemment eu plusieurs situations de mise à  l’épreuve où il m’a fallu être claire dans mon positionnement et ne pas rentrer dans le jeu de l’autre. Ne pas prendre la culpabilité que l’autre voudrait me refiler. Parce qu’elle ne m’appartient pas. Parce que non, je n’en veux pas.

Parce que je vis mieux comme ça! C’est mon choix et je l’assume.