« Si nous croyons passionnément à une chose
qui n’existe pas encore,
nous la créons.
Ce qui n’existe pas,
c’est ce que nous n’avons pas assez désiré ».
Nikos Kazantzakis
Le mot « Je » est très puissant, il enclenche la création. Je suis est un ordre à l’univers. La création n’est possible que dans l’instant présent. Nous nous recréons sans cesse via la pensée, la parole et l’action.
L’univers fonctionne comme une photocopieuse et nous envoie de mille et une façons le reflet de nos créations.
Nous avons une immense palette à notre service. Chacun de nous créé sa vie, son oeuvre. Certains en conscience, d’autres non. Mais nous tous, sommes créateurs dotés d’un précieux libre arbitre, qui permet de faire des choix, de les maintenir et d’en changer.
Pour créer en conscience il ne faut pas désirer, il ne faut pas vouloir, il faut choisir. Il n’y a rien de mal à désirer, simplement en désirant l’univers renvoie l’expérience de vouloir et non la satisfaction recherchée.
C’est pourquoi, quand on veut quelque chose fort fort on l’obtient rarement, jusqu’au moment où on lâche prise et on passe dans le camp des décideurs.
Une décision ferme + une foi infaillible = toutes les créations possibles.
Célèbre et apprécie tout ce que tu crées ou a créé. En rejeter une partie, c’est rejeter une partie de toi-même.
Tout ce qui se présente maintenant comme une partie de ta création, assume-le, réclame-le, béni-le, sois-en reconnaissant.
Ne cherche pas à le condamner (« Que Dieu le maudisse! »), car le condamner c’est te condamner toi-même.
S’il y a un aspect de ta création que tu n’apprécies pas, change-le, tout simplement. Fais un nouveau choix, proclame une nouvelle réalité. Conçois une nouvelle idée. Prononce une nouvelle parole. Fais quelque chose de neuf. Fais-le d’une façon merveilleuse et le reste du monde te suivra. (…)
Conversation avec Dieu, Neale Donald Walsh