L’agence

En ce moment au ciné L’agence avec Matt Damon et Emily Blunt

Alors qu’il entame une brillante carrière politique, David Norris, rencontre Elise Sellas une éblouissante danseuse de ballet dont il tombe éperdument amoureux. Or, les puissants agents du destin ont décidé de suivre le Plan et de mettre un terme à cette relation naissante. David devra choisir entre ses ambitions ou son amour pour Elise. Il est bien décidé à conserver son libre arbitre.

Piste de réflexion:

Sommes-nous maîtres de notre destin ?  Grâce au pouvoir de la volonté, de la décision, le libre arbitre, rien n’est jamais complètement figé, la destinée peut être modifiée et ajustée par de nouveaux choix. Et devinez qui peut faire ça? Oui. Vous.

La décision outil de création

Le mot « Je » est très puissant, il enclenche la création. Je suis est un ordre à l’univers. La création n’est possible que dans l’instant présent. Nous nous recréons sans cesse via la pensée, la parole et l’action.

L’univers fonctionne comme une photocopieuse et nous envoie de mille et une façons le reflet de nos créations.

Nous avons une immense palette à notre service. Chacun de nous créé sa vie, son oeuvre. Certains en conscience, d’autres non. Mais nous tous, sommes créateurs dotés d’un précieux libre arbitre, qui permet de faire des choix, de les maintenir et d’en changer.

Pour créer en conscience il ne faut pas désirer, il ne faut pas vouloir, il faut choisir. Il n’y a rien de mal à désirer, simplement en désirant l’univers renvoie l’expérience de vouloir et non la satisfaction recherchée.

C’est pourquoi, quand on veut quelque chose fort fort on l’obtient rarement, jusqu’au moment où on lâche prise et on passe dans le camp des décideurs.

Une décision  ferme + une foi infaillible = toutes les créations possibles.

Se libérer de la domestication

Notre société est une société mentale. On nous a appris, dès notre plus jeune âge, à vivre à partir de nos pensées.

On nous a appris ce que nous devions faire, ce que nous ne devions pas faire,

ce qui est bien, ce qui est mal,

ce qui est bon, ce qui est mauvais,

ce qui est beau, ce qui est laid,

ce qui se fait, ce qui ne se fait pas.

On nous a appris à vivre à partir de notre tête. On appelle ça l’éducation (celle reçue par nos parents, celle transmise à l’école), la vie en société avec tous ses codes, avec ses institutions, avec ses innombrables règles.

Ce processus de domestication est propice au développement de la peur.

Peur de ne plus être aimé si nous ne faisions pas ce que l’on attendait de nous.

Ainsi on nous a appris à nous couper de notre précieux ressenti,

de nos émotions, de notre intuition, vous savez cette petite voix qui nous guide.

On nous a appris à nous couper de notre connection au savoir véritable, qui est transmis par la force de vie, naturellement et sans apprentissage.

Ce sont nos croyances, nos pensées et nos paroles (qui sont d’abord des pensées) qui limitent notre pouvoir créateur. On nous a appris a fonctionner comme ça, on nous a montré un chemin avec des barrières et des limites. Mais il y en a d’autres…

Pardonnons à ceux qui ne savaient pas…

En réalité notre pouvoir créateur est infini.

Il va là où nous l’emmenons,

il va là où vont nos pensées, nos émotions,

il traverse l’invisible pour se manifester dans notre monde réel.

Notre vraie nature n’est pas de vivre en suivant notre mental et nos croyances figées.

Notre véritable nature est de vivre à partir du coeur.

La liberté fait-elle trop peur?

A partir du coeur, conduisons notre mental, qui est ni plus ni moins notre serviteur, là où nous voulons aller.

Notre libre arbitre sert à ça, à choisir le chemin que nous  voulons emprunter.

ps: Don Miguel Ruiz explique bien le processus de domestication dans les accords toltèques