Choix alimentaires et vie sociale

Depuis un moment le sujet de l’alimentation me titille.

Envie, nécessité de manger sain.

J’avais déjà expliqué ici  ma façon de consommer, de choisir des produits principamlement bio (fruits et légumes, céréales demi complètes, huile d’olive…).

Dans mes placards il y a de l’épautre, du riz demi complet de camargue, du quinoa, du boulgour, de la semoule, des pâtes, du sirop d’agave, du miel, des épices, de la sauge, de la verveine, du thym cueilli dans la guarrigue, des graines de sésame, de lin, de tournesol, des lentilles corail, des amandes, une ou deux boîtes de thon, du chocolat noir, du café, du thé, quelques pots de compotes bio pour bébé, du lait infantile.

Je ne suis pas végétarienne, je mange des oeufs, de moins en moins de viande, un peu de viande blanche, de la viande rouge plus rarement (en gros lorsque je suis invitée), ce que je préfère c’est le poisson et les crustacés.

Je bois de l’eau minérale, j’ai mes marques de prédilections et j’ai toujours une bouteille avec moi! Je ne consomme pas de soda, peu de jus de fruits (bio). Quand je suis invitée quelque part, les gens s’étonnent que je ne veuille boire « que » de l’eau et sont « embetés », je dois insiter!

Je bois un peu d’alcool le week end,  j’aime les bons vins!

Chez nous, pas de plats tout près et assez peu de produits transformés (pas de surimi, de kna*ki), parfois des ravioles ou des quenelles, des patisseries et viennoiseries de temps en temps.

Je n’ai pas mis les pieds dans un fast food depuis plusieurs années et depuis ma grossesse je n’aime plus du tout les kebabs (rien que l’odeur me dégoûte).

Je préfère la simplicité, j’ai été élevée au « fait maison » et produits frais. Ca marque. Pareil pour mon homme qui est cuisinier. Nos parents cultivent un potager et ont toujours accordé une grande place aux légumes dans l’alimentation quotidienne.

Je consomme pas beaucoup de fruits, mais j’y viens.

L’alimentation crue me tente aussi, pas à 100% mais laisser plus de place aux aliments vivants et découvrir une nouvelle façon créative et amusante de se nourrir.

Quand il ne s’agit que de moi, la semaine, c’est simple de gérer mes menus, je mange ce qui me plaît et selon le temps que j’ai pour cuisiner.

En couple, c’est une autre histoire. L’irruption bio a été folklo! Petit à petit mon cher et tendre s’y est fait et a accepté mes choix. Je n’ai plus besoin de lui préciser « bio » à chaque articles sur les listes de courses, il sait et me surprend même parfois!

Pour les repas que nous prenons ensemble, le week end et pendant les vacances, on trouve des compromis, on prépare des plats qui nous plaisent à tous les deux. On se fait des soirées sushis (concocté par ses soins avec amour), des plats de poisson qu’il cuisine à la perfection, des risottos, des grandes salades. Des soirées pizzas aussi (artisanales et cuites au feu de bois)

Lui adore la viande rouge, alors il en mange de son côté la semaine.

Chacun ses choix et sa liberté. Je ne cherche pas à convaincre. D’ailleurs j’en parle rarement autour de moi et je feinte quand je reçois du monde, trouve des compromis pour que le repas plaise à tous et que l’on passe un moment convivial. Epautre, légumes et tofu ça pourrait surprendre! ;-)

Je ne me force pas, je suis comme ça parce que j’en ai envie. Sans être extremiste pour autant.

On cuisine pour notre enfant. Dans les pots tout prêts, même bio, il n’y a pas d’amour… Et puis c’est chouette de lui faire découvrir les saveurs. Les pots tout prêts sont pratiques de temps en temps pour partir en balade ou quand je suis pressée.

Ce mode de vie est simple dans l’intimité, plus compliqué en société, pas toujours compris par mon entourage.

J’ai conscience de passer parfois pour une extraterrestre avec mes idées.

Alors je mets de l’eau dans mon vin, zappe mes principes et m’adapte à la situation car le plus important est de passer un bon moment avec des gens que j’aime, ça aussi ça me nourrit.

A l’écoute de ses émotions

Nos émotions constituent un moyen de communication efficace avec notre être intérieur, notre Soi.

Elles sont le lien entre le non manifesté et la réalité concrète, l’invisible et le visible.

Plus fiables que les pensées, qui peuvent être parasitées par l’ego, les émotions sont authentiques et jouent un rôle d’indicateur de l’alignement entre le  ressenti et l’intention de départ.

Laisser passer l’émotion sans s’y accrocher, les enfants le font naturellement très bien.

Reconnectons-nous à notre enfant intérieur, écoutons nos besoins, notre intuition, pour faire des choix éclairés.