Statuts du nouveau millénaire #2

La première partie ici

9/ Tout être humain doit connaître deux langages: le langage de la société et le langage des signes. L’un sert à la communication avec les autres, l’autre sert à comprendre les messages de Dieu.

10/ Tout être humain a droit à la recherche de la joie, et l’on entend par joie ce qui le satisfait – pas nécessairement ce qui satisfait les autres.

11/ Tout être humain doit garder vive en lui la flamme sacrée de la folie. Et il doit se comporter comme une personne normale.

12/ Seuls sont considérés comme des fautes graves les items suivants: ne pas respecter le droit de votre prochain, vous laissez paralyser par la peur, vous sentir coupable, croire que nous ne méritez pas le bonheur ou le malheur qui vous arrivent dans la vie, et vous montrer lâche.

Paragraphe 1. Nous aimerons nos ennemis, mais nous ne ferons pas d’alliances avec eux. Ils ont été placés sur notre chemin pour mettre à l’épreuve notre épée, et ils méritent le respect de notre lutte.

Paragraphe2. nous choisirons nos ennemis.

13/ Toutes les religions mènent au même Dieu, et toutes méritent le même respect.

Paragraphe unique. Un homme qui choisit une religion choisit également une manière collective d’adorer et de partager les mystères. Cependant, il est seul responsable de ses actes sur le chemin et il n’a pas le droit de faire porter à la religion la responsabilité de ses décisions.

14/ Est décrétée la fin du mur qui sépare le sacré du profane: à partir de maintenant, tout est sacré.

15/ Tout ce qui est fait dans le présent affecte l’avenir en conséquence, et le passé par rédemption.

16/ Les dispositions contraires sont annulées.

Paolo Coelho, Comme un fleuve qui coule

S’aimer et se féliciter

Quand je demande aux gens que j’accompagne en reiki, s’ils se félicitent la réponse, est souvent, « non, je vois surtout ce qui cloche chez moi. »

Dans leurs yeux, je lis de l’interrogation . « Me féliciter, moi? Et pourquoi donc? »

Se traiter avec douceur, bienveillance, faire un pas vers soi, est-ce si difficile?

On est pourtant la personne la mieux placée pour se donner de l’amour, non?

Pourquoi a-t-on tant besoin de se sentir aimé(e), approuvé(e) par l’autre, pour s’aimer soi-même?

Ironie du sort, c’est le processus contraire qui fonctionne: plus on s’aime et s’apprécie, plus on est bienveillant avec soi-même, et plus les autres le sont aussi à notre égard.

 L’amour de soi est confondu avec le narcissisme.

S’aimer, être à l’écoute de soi, de ses besoins, de ses envies, de son ressenti, de son intuition, c’est se respecter. Chacun de nous est unique.

Se féliciter, commence par des petites choses, une prise de conscience, une acceptation de soi dans sa globalité (accepter un trait de caractère, un « défaut »), un dépassement de soi, si minime soit-il, sont autant de sources de valorisation personnelle.