Dans ma cuisine

Il y a quelques années, nous avons fait le choix de ne plus utiliser de micro-ondes.

Le notre ne fonctionnait plus, et volontairement, nous ne l’avons pas remplacé.

Au début, pour mon entourage cette décision était bizarre. Même à l’appart’ j’ai dû être ferme, mon amoureux remettait le sujet de sur le tapis régulièrement.

On nous a souvent proposé un : « j’en ai deux, t’en veux un, ça pourrait te dépanner? »

Euh, non, merci.

Ah?!

Malgré l’insistance et la pression (les gens pensent bien faire…), j’ai tenu bon :)

Et puis, je me suis aperçue, plus en plus de gens font également le choix de se passer de micro-ondes. J’en discutais le week-end  dernier avec une amie, maman de deux enfants de moins de trois ans, et qui elle aussi, vit très bien sans!

Ca crée de nouvelles habitudes, de nouveaux rituels. J’avoue préférer le bruit de l’eau qui crépite dans une casserole, l’odeur d’un plat réchauffé à feu doux  qui se diffuse dans la cuisine, au buzz et dring (stressant, non?) de l’appareil.

Pour le café, pas de machine type senseo chez nous. On utilise une cafetière italienne. Ca me rappelle plein de jolis souvenirs d’Italie (TOUT le monde en Italie utilise une banale cafetière italienne).

C’est un bel objet simple, fonctionnel, efficace, économique, très facile d’entretien et j’aime le goût du café préparé ainsi. Plus on s’en sert (c’est inusable) et meilleur le café est.

C’est un luxe d’avoir un objet qui se bonifie avec le temps, alors que de + en + d’objets sont pensés pour un usage unique ou (très) limité dans le temps.

Je n’ai rien contre la modernité,  je sélectionne ce qui m’intéresse. J’ai moins de trente ans, et j’aime cette forme de simplicité, c’est tout.

Ptêtre que les livres de Dominique Loreau  m’ont encore poussée dans cette direction :)

Ces quelques ajustements demandent quelques minutes de +, et certains diront qu’ils n’ont pas le temps.

Je fais le choix de ne plus courir sans cesse après le temps, je choisis de vivre, maintenant…

Ménage de printemps

Je profite des derniers jours de printemps pour faire mon grand ménage.

Environ deux fois par an, au printemps et à l’automne, j’ai besoin faire place nette.

Je trie, je donne, je vends, je jette ce qui doit l’être. Je redécouvre, je nettoie, j’épure, je déplace les meubles pour aspirer la poussière dessous, pour essayer une nouvelle disposition, je vide les placards, j’astique à fond.

Oh pas en une seule fois, sur plusieurs jours. J’entreprends des « petits chantiers » pour commencer et me donner du courage. Effet domino, je retourne l’appart en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

La beauté d’un lieu passe aussi par le vide, par l’espace. C’est ainsi que l’on met en valeur l’existant, les lignes, les courbes.  Les objets que l’on aiment tant occupent alors la juste place et l’attention qu’ils méritent.

Ce grand ménage est l’occasion de se débarrasser, sans scrupules, ni culpabilité, de ces cadeaux qui n’en sont pas, c’est à dire de ces objets lourds de sens ou qui ne me plaisent pas, qui traînent au fond d’un placard. Je pourrais ne pas les accepter du tout, ça serait une forme de respect de soi. Je n’en suis pas là. Le deal avec moi-même c’est que je ne garde pas ce qui ne me convient pas. J’ai décidé de ne plus m’encombrer avec ces objets qui supposent une quelconque contrepartie, ou qui ne me correspondent ou ne me plaisent pas tout simplement. Idem pour les relations d’ailleurs.

Pendant que j’y suis, je vire aussi tous les vieux magazines, les « au cas où » qui n’ont pas servi depuis 6 mois-un an. Si la nécessité se présente, des solutions existent pour faire face à un besoin matériel ;-)

Une fois ce grand ménage terminé, j’aère à fond et j’adore cette sensation de renouveau, cette énergie fraîche. J »ai les idées claires, je suis pleine d’entrain. Epurer son intérieur, c’est aussi une façon de mettre de l’ordre à l’intérieur de soi. Et là, un joli bouquet de fleur s’impose, comme une récompense, pour peaufiner mon œuvre!

Pour m’inspirer et me donner envie de m’y mettre, à ce fameux ménage de printemps, quelques jours avant de commencer je lis quelques passages de L’art de la simplicité de Dominique Loreau ou de Libérez votre intérieur de Karen Kingston. Deux livres dont l’énergie minimaliste est redoutable!

Petits bonheurs au quotidien

Le bonheur se construit au quotidien. Dominique Loreau prône la simplicité, le retour à l’essentiel, pour une vie zen et un mieux être.

Ses conseils:

+ Faîtes une promenade d’une demi-heure chaque jour.

+ Faîtes la sieste quand vous le pouvez, même cinq minutes à votre bureau.

+ Regardez l’album de vos photos préférées. Votre vie s’y déroule, il vous révèle les éléments dont vous êtes composée, les gens et les lieux qui vous ont façonnée, changée, aimée. Regarder ces photos c’est redevenir soi-même.

+ Consacrez quinze minutes à votre journée à un projet qui vous est cher (lire un auteur, préparer un voyage, faire une arbre généalogique…)

+ Ne faîtes qu’une chose à la fois.

+ Apprenez à dire non avec grâce et fermeté.

+ Répondez au téléphone lentement.

+ Vivez à un rythme plus lent et en travaillant moins, en refusant les heures supplémentaires ou en prenant un travail à mis-temps si vous le pouvez.

+ Evitez la routine (si vous buvez du café, prenez du thé, variez le trajet de votre travail à votre domicile…)

+ Possédez peu.

+ Répartissez vos tâches ménagères selon un calendrier.

+ Groupez vos achats sur une semaine.

+ Gardez le dessus de votre bureau dégagé de toute paperasserie à l’exeption des affaires à régler dans l’immédiat. La présence permanente d’une pile de documents voous rappelant constamment ce que vous avez à faire engendre stress et confusion.

+ Répondez rapidement à votre courrier et ne laissez aucune tâche inachevée.

L’art de la simplicité, Dominique Loreau